BAR

Blason Bar

Blason

D’argent à trois fasces de gueules.
Blason adopté en 1980, (armes de la famille de Bar).

UN PEU D'HISTOIRE

Autrefois, Bar, c’était Bar le Vieux, site où les Gaulois avaient établi une place forte. Les Romains, puis les Gallo-Romains y édifièrent un oppidum (agglomération généralement fortifiée). Situé sur un piton, à 458 mètres d’altitude, c’était une sorte de nid d’aigle qui offrait une vue incomparable sur les environs. La voie romaine reliant le site de Tintignac à l’Auvergne permettait d’accéder au village où s’élevaient église et château. L’église, attestée dès le Xème siècle, et bien qu’ayant souffert à la Révolution, demeura l’église paroissiale jusqu’en 1884, date de sa démolition. Quant au château attenant à l’église, il avait abrité les Anglais en 1374, puis fut pillé et détruit sous la Révolution.

Le nom de Chastres, près du village de Lacour, où des monnaies auraient été frappées, évoque le « castrum » romain.

Le village d’Hublanges garde encore son château du XVème siècle, fortement remanié.

Au puy de la Bouteyrie affleurent en pleine nature deux sarcophages mérovingiens.

Le nouveau bourg est situé à la confluence des vallées de la Corrèze, de la Menaude et de la Vimbelle.

À la fin du XIXème siècle, la vie s’organise dans le nouveau bourg. Son emplacement a été choisi pour sa position centrale dans la commune, près de la route nouvellement ouverte reliant Corrèze à Tulle.

vue de loin Bar en Corrèze
Bar paysages

ÉGLISE

Durant la période 1881-1885, une nouvelle église est construite au Puy des Cabannes, inaugurée le 1er novembre 1885 et consacrée le 17 juin 1886. Elle est édifiée selon un plan en croix latine avec nef à 3 travées, transept, chœur polygonal et sacristie, surmontée d’une voûte en berceau à doubleau. Une coupole, à la croisée du transept, repose sur une assise octogonale et des encorbellements dans les angles. Le clocher sur plan carré, s’élève au-dessus de la croisée du transept et se termine par une élégante flèche ajourée à huit pans et habillée de cuivre (restauration en 2001).

La cuve baptismale est une ancienne mesure à blé des seigneurs de Bar

église contre plongée de Bar Corrèze
église de nuit de Bar Corrèze

VESTIGES

Plusieurs éléments, témoins du riche passé architectural de la commune sont regroupés et présentés sous une petite halle près de la mairie

– Chapiteaux et fragments de colonne, XI/XIIème siècle, (IMH le 11/12/202)
– Clé de voûte, de l’église ou du château ? (CLMH le 24/05/1973), porte gravées sur le côté les armoiries de la famille de Bar
– Cuve baptismale monolithe en granite, analogue aux cuves trilobées, (mériterait d’être classée)
– Fragments de colonnes, de claveaux

1 vestiges de Bar Corrèze
2 vestiges de Bar Corrèze
3 vestiges de Bar Corrèze
4 vestiges de Bar Corrèze

CHAPELLE NOTRE-DAME de CHASTRES

La chapelle détruite en 1794, sous la Terreur, fut rebâtie en 1815. À l’origine, c’était un simple oratoire abritant une statue miraculeuse. En 1877, un agrandissement lui donne sa forme actuelle

Elle est le but d’un pèlerinage, l’un des plus anciens de France avec celui de Rocamadour, chaque 8 septembre, jour de la Nativité de la Vierge.

La grotte, en contrebas de la chapelle, chemin à droite ou à gauche, lieu du pèlerinage, abrite la statue de Notre-Dame de Chastres.

Chapelle Notre-Dame de Chastres
grotte Chapelle Notre-Dame de Chastres

STATUE MIRACULEUSE de la VIERGE, XVIème siècle (CLMH 24/05/1973)

C’est une copie réalisée d’après une œuvre plus ancienne. On remarque la couronne fleurdelisée de la Vierge. L’enfant Jésus, sur le bras gauche, écarté du corps de sa mère, n’est pas dans sa position d’origine et semble avoir été réparé par une main malhabile. Seuls un pied et la main qu’il appuie sur le sein maternel sont authentiques.

Statue miraculeuse de la vierge

CROIX du CIMETIÈRE

Sur l’autel encastré dans l’ancien mur de clôture du cimetière figure une date : 1842. Il supporte un fût qui porte les armes des de Bar « fascé d’argent et de gueules de six pièces ». Ces armes sont entourées par une décoration circulaire qui paraît être le tortil de baron.

Cette croix proviendrait de l’ancien cimetière de l’ancien bourg de Bar le Vieux.

détail croix du cimetière de Bar
croix du cimetière de Bar

CENTRALE HYDRO-ÉLECTRIQUE

Elle a été construite à la fin de la première guerre mondiale, pour remplacer une centrale thermique de la Manufacture d’armes de Tulle dont le coût devenait de plus en plus élevé. Le premier envoi de courant eut lieu le 12 décembre 1921.

Dès sa mise en service, sa production a eu une influence majeure dans l’électrification de nos campagnes.

photo de la centrale électrique de Bar
dessin centrale hydro-électrique de Bar

LES ROCHERS DE LA GUENOU

site naturel La Guenou

Site naturel remarquable. La Corrèze se fraie un passage au travers d’une faille sur un chaos de rochers, de marmites de géants de gours, de cascatelles et de sauts.